Brève : Découvrez ces enfants goûter des aliments pour la première fois !

Il est amu­sant d’observer le visage des enfants qui goûtent des ali­ments pour la pre­mière fois. Olives, citrons, anchois et cor­ni­chons ne sont pas for­cé­ment très appré­ciés des enfants, mais il est impor­tant d’éveiller leur papilles gus­ta­tives et de créer dans leur cer­veau une « biblio­thèque » de goûts natu­rels aux­quels ils feront réfé­rence toute leur vie.

Le cer­veau est doté d’une incroyable plas­ti­ci­té, c’est à dire qu’il reste mal­léable tout au long de notre vie, et s’adapte aux situa­tions don­nées en fonc­tion des tech­niques d’apprentissage et de mémo­ri­sa­tion. La recon­fi­gu­ra­tion des connexions de nos neu­rones est per­pé­tuelle. Mais l’enfance reste le moment le plus pro­pice à l’apprentissage, nous le savons bien. Le cer­veau vierge, en pleine struc­tu­ra­tion est tota­le­ment récep­tif aux mes­sages et ensei­gne­ments reçus.

Seul petit pro­blème : l’industrie ali­men­taire a bien conscience de ce fait, et les grandes enseignes inves­tissent chaque année une bonne par­tie de leurs divi­dendes dans la recherche et les labo­ra­toires chi­miques afin que les scien­ti­fiques créent des molé­cules au fort pou­voir addic­tif qui for­matent le cer­veau des plus jeunes et les pous­se­ront, leur vie entière, à recher­cher les goûts « industriels ».

cerveau

Notre cer­veau, éduquons-le aux goûts dès le plus jeune âge !

Voilà pour­quoi il est impor­tant dans le cur­sus d’apprentissage des enfants, et cela dès le plus jeune âge, d’éduquer aux goûts natu­rels les cer­veaux encore vierges. Que les enfants aiment ou n’aiment pas n’est pas le plus impor­tant, car une fois enre­gis­trées par ce for­mi­dable ordi­na­teur vivant qu’est le cer­veau, les infor­ma­tions ser­vi­ront de réfé­rences qui sont autant de repères aux­quels le futur adulte res­te­ra attaché.

Il s’agit pour les parents d’éduquer les enfants aux goûts natu­rels, avant que les cham­pions de la mal­bouffe ne se chargent de le faire pour le goût chi­mique. Il ne faut cepen­dant pas se leur­rer, vous n’éviterez jamais l’attirance des enfants et des ado­les­cents pour les goûts chi­miques, car leur pou­voir d’attraction puis­sant est savam­ment éla­bo­ré, mais la « biblio­thèque » de goûts que vous aurez préa­la­ble­ment construite à force de répé­ti­tions (base de toute édu­ca­tion) et de ruses culi­naires, se rap­pel­le­ront tou­jours au bon sou­ve­nir des adultes que devien­dront vos chérubins.

A votre bon goût…

11 mai 2013 | Mes brèves