Obésité

L’obésité se défi­nit comme une sur­charge pon­dé­rale consé­quente, aug­men­tant le risque de com­pli­ca­tions de san­té tels que le dia­bète, l’hypertension arté­rielle, les mala­dies cardio-vasculaires, la dété­rio­ra­tion des sur­faces arti­cu­laires et cer­tains can­cers. Plus l’obésité est impor­tante, plus les risques le sont également.

La com­mu­nau­té médi­cale inter­na­tio­nale clas­si­fie l’obésité en trois caté­go­ries distinctes :
L’obésité modé­rée, l’obésité sévère et l’obésité massive. 

Cette clas­si­fi­ca­tion est pré­cise et se fait en fonc­tion de l’Indice de Masse Corporelle (IMC¹) d’un individu.
Cet indice se cal­cule par une for­mule mathé­ma­tique simple : IMC = poids/ la taille2
Par exemple pour une per­sonne de 100 kg mesu­rant 1,75m : IMC = 100/ (1,75)2 = 1003,0625 = 32,65

Selon la norme en vigueur, cette per­sonne pré­sente une obé­si­té modérée.
L’obésité modé­rée : 30 ≤ IMC < 35
L’obésité sévère : 35 ≤ IMC < 40
L’obésité mas­sive (ou mor­bide) : IMC ≥ 40

Mais l’IMC n’est pas un ins­tru­ment suf­fi­sant pour juger de l’état de san­té d’un indi­vi­du, son rôle n’est qu’indicatif. Bien d’autres fac­teurs que la taille et le poids sont néces­saires à un diag­nos­tique pré­cis (voir la « petite leçon » sur l’IMC).


¹ Voir petite leçon sur l’IMC.

29 janvier 2013 |