Métabolisme

Pour faire simple, le méta­bo­lisme repré­sente l’ensemble des dépenses éner­gé­tiques de l’organisme, géné­ra­le­ment expri­mé en calo­rie (kcal)

On dis­tingue :

  • Le méta­bo­lisme de base

qui repre­sente le besoin mini­mum d’énergie néces­saire à un orga­nisme au repos pour assu­rer ses fonc­tions vitales durant 24 heures, comme la res­pi­ra­tion, les bat­te­ments car­diaques, l’activité céré­brale, la ther­mo­ré­gu­la­tion¹, la diges­tion… Ce besoin incom­pres­sible varie en fonc­tion de l’âge, du sexe, de la taille, du poids, de la tem­pé­ra­ture ambiante, mais aus­si du volume mus­cu­laire et du fonc­tion­ne­ment de la glande thyroïde.

Le méta­bo­lisme de base repré­sente la plus grande part des dépenses calo­riques de l’organisme sur une jour­née, et peut repré­sen­ter entre 60 et 70% de la dépense calo­rique totale d’un indi­vi­du en activité.

Pour vous don­ner une idée :

. Le méta­bo­lisme de base d’un homme de 30 ans, mesu­rant 1,80m pour 80 kilos est d’environ 1800 calories.
. Le méta­bo­lisme de base d’une femme de 30 ans, mesu­rant 1,65m pour 55 kilos est d’environ 1280 calories.

Je rap­pelle que ce nombre de calo­ries est requis uni­que­ment pour les fonc­tions vitales sur 24 heures, sans bouger !

  • Le méta­bo­lisme d’activité

qui repre­sente le besoin calo­rique sup­plé­men­taire néces­saire pour assu­rer l’activité phy­sique et men­tale durant 24 heures. Ces besoins dépendent du volume mus­cu­laire, de la durée et de l’intensité de ces activités.

Si l’on reprend les exemples pré­cé­dents, le niveau de calo­rique requis pour la femme et l‘homme sont res­pec­ti­ve­ment de 1750 et 2520 calo­ries s’ils sont séden­taires et de 1980 et 2850 calo­ries s’ils sont actifs.

Je vous livre un élé­ment moins connu ou très sou­vent négli­gé : l’alimentation a une grande influence sur le méta­bo­lisme de base.

Les régimes amai­gris­sants pro­voquent une adap­ta­tion « réflexe » de l’organisme et font bais­ser net­te­ment les besoins calo­riques quo­ti­diens. En effet, ils sont très sou­vent res­pon­sables d’une perte consé­quente de masse mus­cu­laire (même lors d’un régime hyper­pro­téi­né !) et d’une baisse de l’activité thy­roï­dienne. Ce qui explique en grande par­tie l’effet yo-yo.

Les régimes ali­men­taires riches en sucres rapides (qu’ils soient simples ou com­plexes) et pauvres en graisses font éga­le­ment, et contrai­re­ment à l’avis géné­ral, bais­ser le métabolisme.



¹Maintien de la tem­pé­ra­ture du corps.

27 février 2013 |