Rapport omega6 – omega3
Les omega‑6 et les omega‑3 sont des acides gras polyinsaturés¹ d’une importance majeure pour notre santé car ils interviennent dans une multitude de fonctions biologiques comme la constitution des cellules et le maintien de leur intégrité, les systèmes immunitaire, cardiovasculaire et hormonal, ainsi que la fécondité…
Cependant, la proportion de ces acides gras entre eux est capitale : pour que l’organisme fonctionne au mieux, le rapport entre omega‑6 est omega‑3 ne devrait pas dépasser cinq pour un. C’est à dire qu’il faudrait, en théorie, consommer au maximum cinq fois plus d’omega‑6 que d’omega‑3.
Si le rapport est inferieur à 5 tout va pour le mieux, (c’est à dire que l’on peut consommer uniquement deux ou trois fois plus d’oméga‑6 que d’oméga‑3) mais au-delà, les problèmes commencent.
Il faut savoir que l’alimentation moderne nous procure beaucoup trop d’omega‑6 et trop peu d’omega‑3. Certains spécialistes préconisent d’augmenter la ration d’omega‑3, mais pour moi, cela n’est pas suffisant, il faut également baisser l’apport d’omega‑6. Car sachez que si de nos jours, le ratio de 25 pour 1 est courant (ce qui est déjà beaucoup trop), de nombreuses personnes sont bien au-delà encore (aux Etats-Unis un ratio de 40 pour 1 n’est pas rare).
Pourquoi un rapport omega‑6/omega‑3 aussi déplorable ?
Tout simplement à cause des recommandations diététiques répandues depuis plusieurs décennies, contre lesquelles je râle, à savoir :
- Diminution de la consommation de graisses animales (viandes, œufs, lard, saindoux, crème).
- Augmentation de la consommation d’huiles végétales riches en oméga‑6 (tournesol, arachide, pépins de raisin…).
- Augmentation des produits céréaliers en compensation de la diminution des produits issus du monde animal
De plus, nourrir les animaux avec des céréales plutôt qu’avec l’herbe fraîche des pâturages, a également contribué à déséquilibrer les rapports harmonieux naturels entre graisses saturées et insaturées des produits issus de ces animaux (viandes, abats, lait, oeufs), en augmentant fortement les omega‑6 et en diminuant tragiquement les omega‑3.
Cette alimentation dénaturée a également diminué la santé des animaux à qui l’on doit donner des traitements médicamenteux ! Une vache devrait être nourrie avec de l’herbe principalement !
Quels sont les effets nocifs d’un mauvais rapport omega‑6/omega‑3 pour les humains :
Ils sont multiples car une cellule qui contient trop d’omega‑6 est une cellule qui fonctionne mal. Tous les systèmes physiologiques sont ainsi perturbés.De nombreux scientifiques déplorent une multiplication des phénomènes allergiques et une recrudescence des maladies auto-immunes, ainsi qu’une baisse de la fertilité (il est à noter que la pollution chimique environnementale augmente la prévalence de ces maladies).
La trop grande proportion d’omega‑6 dans notre alimentation est également impliquée dans le processus inflammatoire chronique de l’organisme, les maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’obésité.
Au vu de ces découvertes nutritionnelles récentes, il est opportun de revenir à une alimentation plus raisonnable en réhabilitant les graisses animales, en diminuant les huiles végétales riches en oméga‑6 et en augmentant l’apport d’omega‑3.
Un petit conseil : une poule pour laquelle des graines de lin ont été ajoutées à sa ration quotidienne fournit des œufs enrichis en omega‑3.