Sucres rapides – Sucres lents

Il ne faut pas confondre sucre et sucres !

Le sucre, ou sucre de table, vous le connais­sez tous. Qu’il soit blanc ou roux, de bet­te­rave ou de canne à sucre, il a ce goût sucré qui nous est cher et lié à la notion de douceur.Les sucres sont moins connus du grand public. Ils repré­sentent une des trois grandes familles de nutri­ments : les glu­cides.

Sucres, glu­cides ou hydrates de car­bone, c’est la même chose. La caté­go­rie des sucres est vaste et com­prend : le sucre de table, le miel, la farine, les céréales, le pain, les pâtes, la pomme de terre, les len­tilles, etc.

Impossible de pas­ser à côté ! Certains d’entre eux sont d’assimilation rapide par l’organisme après inges­tion, d’autres sont d’assimilation lente, et ont des réper­cu­tions dif­fé­rentes sur notre sys­tème hor­mo­nal de ges­tion du poids (voir petite leçon sur l’insu­line).

La rapi­di­té avec laquelle l’organisme digère et assi­mile les sucres dépend de leur com­po­si­tion chi­mique, de leur tex­ture, de leur mode de pré­pa­ra­tion, et de leur cuis­son éventuelle.

  • Une pomme de terre crue est beau­coup moins digeste qu’une pomme de terre cuite. Plus elle est cuite plus elle est digeste. Si vous l’écrasez, si vous la malaxez, vous aug­men­tez encore sa diges­ti­bi­li­té. Une purée de pommes de terre bouillies peut donc deve­nir un sucre rapide.
  • Les len­tilles pos­sèdent un ami­don dif­fé­rent de celui de la pomme de terre, ain­si que des fibres non diges­tibles, qui font que même cuites, elles res­tent un sucre lent.
  • La farine blanche uti­li­sée pour le pain blanc, les gâteaux, les bis­cuits et les vien­noi­se­ries, est un sucre rapide.

Les sucres rapides ont cette fâcheuse ten­dance à nous bran­cher en mode « prise de poids ».

Mais sur ce point, nous ne sommes pas tous égaux et cer­tains d’entre nous sont beau­coup plus sen­sibles que d’autres. Il convient de repé­rer les sucres rapides de notre ali­men­ta­tion, car gar­der le contrôle des sucres rapides signi­fie avoir conscience des quan­ti­tés ingé­rées au quo­ti­dien. C’est la bonne la ges­tion de ce type de sucres qui per­met de gar­der le contrôle de son poids.

Quelques « ruses » nous per­mettent cepen­dant de les rendre moins « rapides » et de ne pas les sup­pri­mer tota­le­ment, fort heu­reu­se­ment. Il est à noter que la puis­sance diges­tive de cha­cun entre en ligne de compte, et cer­taines per­sonnes méta­bo­lisent très vite et très for­te­ment de nom­breux sucres.

Voici quelques « sucres rapides » cou­rants, dont les per­sonnes qui prennent du poids faci­le­ment doivent se méfier : 

  • le sucre
  • la farine blanche (et tout ce qui est confec­tion­né avec cette farine)
  • les frites, la purée
  • les pâtes non al dente
  • le riz blanc (sauf Basmati)
  • les plats cui­si­nés (trop cuits !)
  • les sodas

Remarque : lorsque sur une éti­quette de com­po­si­tion d’un pro­duit vous lisez « ami­don de… » ou « dex­trose de… » ou « ami­don trans­for­mé de… », lisez « sucre rapide » !

Et quelques « sucres lents » à privilégier :

  • les légu­mi­neuses (len­tilles, hari­cots secs, pois chiches, pois cassés),
  • les pâtes al dente
  • la farine com­plète ou intégrale
  • le petit épeautre
  • le qui­noa
  • le riz complet
  • le riz Basmati

Maintenant à vous de faire votre choix, en toute connais­sance de cause.

30 janvier 2013 |