Brève : Activité physique = perte de graisse ?
Vous pouvez lire mon nouvel article dans le dernier numero de Femme Actuelle cette semaine, le sujet abordé : « Fréquence cardiaque, comment l’utiliser ? »
Je profite de ce blog pour y apporter quelques précisions :
Il est très important de savoir que toutes ces théories sur les fréquences cardiaques à adopter lors d’un effort physique pour activer la lipolyse, c’est-à-dire pour brûler les graisses, sont accessoirement intéressantes, mais elles sont préconisées par des spécialistes de la physiologie de l’effort qui sous-estiment, voire méconnaissent, les principes fondamentaux du système de régulation des graisses corporelles.
Vous pourrez courir des heures par semaine dans le but de perdre du poids, à telle ou telle fréquence cardiaque, le résultat sera nul ou au contraire excellent, en fonction de la stratégie alimentaire adoptée.
Pour que le phénomène de lipolyse s’enclenche, il est indispensable de placer l’organisme dans un mode de fonctionnement tel que les cellules adipeuses puissent libérer leur contenu pour être brûlé et fournir de l’énergie. Tout cela dépend de l’alimentation et uniquement de l’alimentation, quel que soit l’effort fourni.
Combien de personnes courent jusqu’à l’épuisement et le malaise hypoglycémique sans avoir le moindre résultat sur leur poids et leur tour de taille ? Beaucoup trop !
A l’inverse, d’autres qui auront adopté le bon mode alimentaire perdront du poids sans courir, juste en vaquant à leurs occupations quotidiennes.
Ce bon mode alimentaire vous le découvrirez bientôt, et surtout vous en comprendrez les principes.
Allez, je vous donne trois exemples :
- si vous allez courir après avoir mangé une barre énergétique pour vous donner des forces (ou éviter le malaise hypoglycémique) : peine perdue, vous ne brûlerez aucune graisse, et si vous insistez, vous aurez tout de même le malaise hypoglycémique.
- Si un laps de temps trop court (une ou deux heures) sépare votre dernier repas de votre activité physique, et que celui-ci comprenait un bon plat de pâtes (trop cuites, comme les mangent tous les Français !) pour avoir de l’énergie lors de votre séance : peine perdue, vous ne brûlerez aucune graisse.
- Si un laps de temps suffisamment long (quatre heures) sépare votre dernier repas de votre jogging, et que celui-ci était riche en bonnes graisses, en légumes, et en protéines : bingo ! Vous aurez plus d’énergie disponible, et vous brûlerez les graisses stockées.
Rien ne sert de courir, il faut manger à point !