Immunité innée : immunité outragée, immunité brisée, immunité martyrisée, mais immunité libérée !
Enfin ! Depuis quelques années, l’immunité innée, première immunité, mais immunité ignorée, oubliée, est libérée du voile occultant dont la science l’avait recouverte depuis les années 1950.
A cette époque, la science stimulée par une vision pasteurienne du microbe nocif, n’avait d’yeux que pour l’immunité acquise, la plus séduisante, parée d’une magnifique capacité de spécialisation contre un élément pathogène déterminé. Séduits, conquis, les scientifiques se focalisaient alors exclusivement sur cette dernière pour lutter contre la maladie, détournant leur regard de l’immunité innée, moins raffinée, jugée trop vulgaire.
Cette science de l’immunité acquise a très pertinemment permis de faire régresser nombre de maladies dévastatrices grâce aux vaccins, et permet toujours aujourd’hui de sauver des millions de vies. Cependant, un constat ne peut échapper aux scientifiques : les maladies inflammatoires, les allergies, le diabète et autres maladies auto-immunes ont très fortement augmenté du fait d’une dysimmunité grandissante.
La recherche progressant, l’observation du monde microbien a permis de constater et de comprendre l’effet bénéfique de nombreux organismes vivants, notamment des bactéries intestinales ou microbiote.
Dès 1980, le lien entre dysimmunité et microbiote altéré est fait. Petit à petit, l’immunité innée revient dans la lumière, et sa véritable « beauté » resplendit légitimement aux yeux de tous.
La science cible alors ses recherches, et découvre progressivement de nombreux récepteurs cellulaires, acteurs de l’immunité innée, révélant l’action directe du microbiote sur cette première barrière immunitaire, son développement, son contrôle et son adaptation à l’environnement.
L’immunité innée s’avère donc être directement dépendante du microbiote, une découverte capitale pour notre santé.
Finalement, il y a peu, a été mise au jour, en plus du rôle défensif propre de l’immunité innée, son action indispensable de régulation de l’immunité acquise.
Sans une immunité innée opérationnelle et entraînée, une immunité acquise, toujours plus spécifique en raison des vaccins, et aujourd’hui, hyper spécifique avec les vaccins ARN, risque l’emballement par défaut de régulation, ainsi que des effets inflammatoires, neurodégénérateurs et auto-immuns incontrôlables.
L’immunité innée, « immunogène » par définition, est donc également « tolérogène » en régulant l’immunité acquise, l’empêchant de devenir hyper réactive en corrélation avec son hyper spécificité, et donc excessive et intolérante.
La nature a prévu une immunité innée, rustre mais performante, et une immunité acquise, spécifique, plus fine, capable d’une grande précision, mais elle n’a pas prévu une immunité acquise hyper stimulée, tranchante comme une lame de rasoir, qui peut parfois dépasser les capacités régulatrices d’une l’immunité innée possiblement perturbée par des facteurs environnementaux, d’autant que cette dernière, nous le constatons depuis quelques décennies, est dramatiquement mise à mal par des dysbioses (perturbation du microbiote) liées à l’alimentation moderne.
L’immunité innée, ancestrale, vieille de 350 millions d’années, est notre première ligne de défense contre l’envahisseur, elle nous permet, sans éducation préalable, et donc dès la naissance, de différencier les éléments pathogènes de ceux qui ne le sont pas, et de les combattre avec férocité.
L’immunité innée ne fait pas dans le détail, son action et violente et inflammatoire, mais très efficace, par le biais de cellules immunitaires variées, comme les cellules dendritiques, les éosinophiles, les neutrophiles, les mastocytes, les macrophages, les lymphocytes Natural Killer, les lymphocytes T invariants, les cellules lymphoïdes innées, et autres cellules immunocompétentes telles que certaines cellules épithéliales (cellules M et plaques de payer) et endothéliales, ainsi que les kératinocytes, situés essentiellement dans les interfaces avec l’environnement extérieur : la peau, les muqueuses digestives, génitales et respiratoires.
Les plaquettes jouent également un rôle dans l’immunité innée.
Les lymphocytes Natural Killer et les lymphocytes T invariants des muqueuses, produisent beaucoup d’interféron-gamma au fort pouvoir antiviral. En ces temps de Covid-19, il est impératif que ces guerriers de premier ordre soient nombreux, bien entraînés et sous contrôle.
Le microbiote joue un rôle fondamental d’induction et d’éducation de système immunitaire inné, qui en retour contrôle le microbiote.
Cette interaction symbiotique peut malheureusement être rompue lorsqu’une alimentation inadaptée crée une dysbiose et promeut la prolifération de bactéries pathogènes. L’immunité innée n’est plus alors en état d’un total contrôle du microbiote et se trouve ainsi débordée, incapable d’assurer son rôle de régulateur immunitaire, laissant place à une inévitable dysimmunité : allergies, inflammation chronique, maladies auto-immunes, et terrain tumoral.
L’alimentation est donc l’élément essentiel d’une immunité opérationnelle et régulée.
Les récepteurs de l’immunité innée, comme les Toll-like récepteurs et les récepteurs aux lectines, reconnaissent les éléments pathogènes tels que de nombreux composants bactériens, viraux, ou fongiques (lectines, lipopolysaccharides, mycotoxines, etc.), puis activent, recrutent et aident à la prolifération de cytokines inflammatoires qui vont alerter et provoquer l’afflux de cellules immunitaires comme les neutrophiles et les cellules dendritiques, qui à leur tour alertent et activent l’immunité spécifique et la production d’anticorps.
L’immunité acquise considérée autrefois comme un système « supplantant » est en réalité un système « effecteur » de l’immunité innée.
Mais encore une fois, ce que la nature a prévu, l’homme le modifie, car à hyper spécifier l’action de l’immunité acquise par de multiples injections vaccinales directes, donc en contournant la sphère digestive et l’immunité innée, celle-ci finit par supplanter l’immunité innée en la prenant de vitesse, la réduisant à un système sous-entraîné à la capacité régulatrice amoindrie.
Lorsque la tolérance innée se perd, l’exaction acquise devient possible.
Il est donc important pour éviter les réactions délétères possibles d’un vaccination répétée, de posséder une immunité innée effective, conditionnée par un microbiote sain, et donc une alimentation adaptée.
Et, c’est là que réside notre malheur : l’ alimentation moderne est totalement inadaptée, notre microbiote dénaturé, créant des dysbioses multiples chez la plus grande partie de la population, induisant des réactions immunitaires incontrôlables, gâchant bien des vies.
Lors d’une dysbiose, les Toll-like récepteurs, notamment 2 et 4, sont bien trop stimulés par un nombre d’éléments bactériens bien trop important, issus d’une flore de fermentation pullulante en raison d’une alimentation bien trop riche en sucres (farines, céréales, fructose, légumineuses, crudités, fibres fermentescibles), induisant des réactions inflammatoires chroniques.
Les récepteurs aux lectines, tels les Mincle, sont stimulés par les lectines bactériennes, virales et fongiques, certes, mais aussi par les lectines végétales de grande taille provenant des céréales, des légumineuses, et de fibres agressives.
Certaines lectines stimulent conjointement les Toll-like recepteurs de type 2 et les Mincle (Mincle Bridging), induisant de fortes réactions inflammatoires chroniques en raison d’une alimentation perpétuellement riche en végétaux et source de ces lectines inflammatoires. Des graisses spécifiques produites à partir des sucres (céramides), et certaines bactéries (mycobacteria, corynebacteria, …) très présentes lors des dysbiose, produisent également cet effet inflammatoire.
L’immunité innée, avec le temps et en raison des dysbioses digestives, se trouve trop stimulée, devient elle-même problématique et inflammatoire par des voies physiologiques bien connues (NF-kB, captases, Cox‑2) qui augmentent les risques de troubles immunitaires comme l’asthme, les allergies, l’urticaire, les maladies auto-immunes, etc.), parfois jusqu’à épuisement immunitaire (risque tumoral), et ne régule alors plus l’immunité acquise qui devient à son tour agressive envers l’organisme, perdant toute tolérance, avec le risque qu’elle ne finisse par s’effondrer à son tour et tolérer à l’excès, jusqu’à tolérer la tumeur au lieu de la combattre.
Il est évident que lorsqu’arrive le Sars-Cov‑2 sur un tel terrain immunitaire, toutes les portes lui sont ouvertes et toutes les opportunités permises.
Il en est de même pour les vaccins, qui sur une immunité perturbée peuvent induire de multiples effets secondaires.
Et, c’est là tout le paradoxe des vaccins : ils sont bien tolérés et se révèlent très efficaces chez les personnes à l’immunité saine et vaillante, et qui sembleraient donc en avoir le moins besoin, et à l’inverse, très possiblement mal tolérés ou d’une efficacité moindre sur les personnes à l’immunité défaillante et qui sont celles qui en ont le plus besoin.
Il est donc impératif pour tous, si l’on souhaite être naturellement protégé de la maladie, surtout lors d’un premier contact avec un élément pathogène nouveau, mais être également insensible aux effets secondaires possibles d’une vaccination répétée, de posséder une immunité innée forte, entraînée et infaillible, donc d’avoir un microbiote riche, ce qui sous-entend sain et équilibré, ce qui passe immanquablement par une alimentation adaptée à notre système digestif.
L’immunité innée nous protège de l’envahisseur et régule l’ensemble du système immunitaire, mais elle ne tolère aucune dysbiose (graisse viscérale, ballonnements, troubles digestifs, gaz excessifs, inflammation intestinale chronique, tour de taille épaissi).
Toute personne présentant une dysbiose digestive est une personne à l’immunité perturbée, et donc à risques dans cette période historique et dramatique d’infection par le Sars-Cov‑2, et de vaccination de masse.
Ce drame que nous vivons n’est pas tant lié au virus lui-même et à la vaccination, qu’à l’état pathologique de l’immunité de la population.
L’immunité innée doit être libérée de toute dysbiose et de toute inflammation chronique, et cela passe obligatoirement par une alimentation qui n’altère pas le microbiote.
Bon beurre !