Les animaux ne sont jamais obèses.

Source : Youtube et www.fmx.de

Article : « Si les animaux mangeaient au McDonald’s »

Date de parution : 26.02.2013

Niveau de difficulté : Facile

Mes petites leçons, pour mieux com­prendre le décryp­tage : sucres rapides / sucres lentsméta­bo­lismeobé­si­té 

« Si les ani­maux man­geaient au McDonald’s ».

http://www.youtube.com/watch?v=jbPHkZnqenU

Si cette vidéo est drôle à ce point, si elle inter­pelle les esprits, c’est parce qu’elle montre des ani­maux sau­vages obèses, et que cela ne s’est jamais vu pour la bonne rai­son que l’obésité n’existe pas dans la nature. Cette par­ti­cu­la­ri­té n’est consta­tée que chez l’homme et chez les ani­maux qu’il domestique.

Les ani­maux sau­vages n’ont pas, comme la plus grande majo­ri­té de la race humaine, une sur­abon­dance d’aliments de toutes sortes, mis à dis­po­si­tion 24 heures sur 24.

De plus, contrai­re­ment aux hommes, il ne suf­fit pas pour un ani­mal sau­vage d’ouvrir le réfri­gé­ra­teur ou de glis­ser une pièce dans un dis­tri­bu­teur auto­ma­tique pour cal­mer une petite faim ou assou­vir une envie gour­mande (sou­vent com­pul­sive). Ni même, comme c’est le cas pour les ani­maux domes­tiques, de mettre le museau dans une gamelle bien rem­plie par leurs maîtres.

Les ani­maux sau­vages car­ni­vores doivent chas­ser des proies qui n’ont pas l’intention de se lais­ser dévo­rer et qui courent par­fois plus vite qu’eux.

Il leur revient donc

  • d’élaborer des stra­té­gies indi­vi­duelles ou de meutes,
  • de se mettre en quête d’un éven­tuel futur repas durant des heures,
  • et d’être au bon endroit, au bon moment.

Que d’énergie dépen­sée pour un gué­pard pour­chas­sant une gazelle !

De ce fait les ani­maux sau­vages ne mangent au mieux qu’une fois par jour de la viande et éven­tuel­le­ment quelques végé­taux pré­di­gé­rés dans l’estomac de leurs victimes.

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Que se passent-il pour nos ani­maux domes­tiques de plus en plus obèses ?

Les chiens et les chats sont des car­ni­vores. Les chiens des­cendent du loup qui ne mange que de la viande. Au mieux, les chiens peuvent-ils sup­por­ter, après quelques mil­lé­naires de com­pa­gnie humaine, une petite par­tie de leur ration quo­ti­dienne à base de végé­taux. Mais cela ne nous empêche pas de les nour­rir comme des omni­vores en leur don­ner nos restes ali­men­taires, ain­si que des cro­quettes de céréales, et même des sucre­ries pour les chiens.

Donner des céréales, des restes de pommes de terre et des sucre­ries à un chien va déré­gler ses sys­tèmes phy­sio­lo­giques et le rendre obèse et malade.

Lorsque je suis allé en Laponie fin­lan­daise pas­ser quelques jours de balades en traî­neau à chiens, le musher ne leur don­nait par jour qu’une unique ration de viande, et ordre nous était don­né de ne jamais les récom­pen­ser avec des sucre­ries afin de ne pas déna­tu­rer ces for­mi­dables orga­nismes, forces de la nature !

Si les ani­maux « mal­bouf­faient » au MacDonald’s, ils n’essaieraient même plus de chasser.

Quant aux humains, ils gros­sissent mal­gré eux, se nour­ris­sant d’aliments déna­tu­rés qui dérèglent leurs sys­tèmes de régu­la­tion. Désinformés, trom­pés, par des allé­ga­tions nutri­tion­nelles sou­vent contra­dic­toires, et pour cou­ron­ner le tout, stig­ma­ti­sés pour leur « négli­gence pon­dé­rale » alors que la faute ne leur incombe aucunement.

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