Brève : L’huile de coco, je l’ai dans la peau !

Peut-être m’avez-vous déjà enten­du dire : « pour perdre des graisses, man­gez des graisses ». Eh bien, voi­ci quelques faits qui cor­ro­borent cette éton­nante affir­ma­tion et qui per­met­tront à cer­tains d’entre vous, de décou­vrir un for­mi­dable pro­duit ali­men­taire : l’huile de coco.

L’huile de coco, appe­lée par­fois huile de coprah, est issue de la pulpe des noix de coco. Elle peut être éga­le­ment qua­li­fiée de graisse de coco, car elle est solide en-dessous de 25°Celcius.

photohuileouverte

La noix de coco (son lait, sa pulpe et son huile) est omni­pré­sente dans l’alimentation de tous les peuples tro­pi­caux autour de la pla­nète, depuis des mil­lé­naires, appor­tant de mul­tiples bien­faits nutri­tion­nels, garants de la bonne san­té des autochtones.

L’huile de coco est très satu­rée car c’est ain­si que le fruit se pro­tège natu­rel­le­ment des grandes cha­leurs tro­pi­cales. Cette teneur en graisses satu­rées en fait un pro­duit très stable, qui se conserve faci­le­ment, long­temps, et qui sup­porte aisé­ment les cuis­sons à haute tem­pé­ra­ture. Un des tré­sors de l’huile de coco est la pré­sence en grande quan­ti­té d’acide lau­rique (49%), un tri­gly­cé­ride à chaîne moyenne (TCM) aux pro­prié­tés anti-inflammatoire, anti­mi­cro­bienne, anti­vi­rale, et anti­fon­gique. L’acide lau­rique n’est pré­sent, dans une telle quan­ti­té, que dans le lait mater­nel, assu­rant aux nour­ris­sons une immu­ni­té intes­ti­nale et géné­rale par­faites. Elle se trouve éga­le­ment en quan­ti­té inté­res­sante dans l’huile de pal­miste, et en petite quan­ti­té dans le beurre.

Noix_de_coco-578143d6d4560be784ec982a2cd17509

Il est impor­tant de consom­mer une huile de coco vierge et bio, afin de s’assurer que l’industrie chi­mique ne l’a pas déna­tu­rée pour des rai­sons pra­tiques, la fai­sant pas­ser après hydro­gé­na­tion par­tielle, de nour­ris­sante à délétère.

Hormis sa qua­li­té nutri­tive excep­tion­nelle, l’huile de coco, grâce à sa haute teneur en TCM, est un boos­ter de méta­bo­lisme non négli­geable. En effet, les TMC ne se stockent pas. Très digestes, ils sont rapi­de­ment méta­bo­li­sés après inges­tion, four­nis­sant une éner­gie immé­dia­te­ment dis­po­nible ain­si que de la cha­leur. L’huile de coco amé­liore le fonc­tion­ne­ment thy­roï­dien, et garan­tit un méta­bo­lisme éle­vé. Imaginez l’organisme humain comme une chau­dière, l’huile de coco a la par­ti­cu­la­ri­té d’élever son niveau de com­bus­tion et de l’assainir. C’est-à-dire que la chau­dière pro­duit plus de cha­leur, qu’elle brûle mieux les com­bus­tibles que l’on y met, et qu’elle tombe moins sou­vent en panne.

C’est parce que l’huile de coco aug­mente le méta­bo­lisme de base et aide à mieux « brû­ler » les graisses sto­ckées qu’elle est pré­cieuse pour les per­sonnes qui sou­haitent perdre du poids. A contra­rio, les régimes res­tric­tifs et pauvres en graisses baissent dan­ge­reu­se­ment le méta­bo­lisme et font iné­luc­ta­ble­ment reprendre le poids perdu.

La graisse de coco et les oméga‑3 (pois­sons gras, cer­velle, moelle) forment un duo idéal pour une ges­tion effi­cace des graisses cor­po­relles (donc du poids) et pour garan­tir une immu­ni­té forte. Alors, usez d’elles et faites-vous plaisir.

PS : Mesdames, vous saviez l’huile de coco l’amie de votre peau. Sachez qu’elle est encore plus effi­cace lorsqu’elle fait par­tie de votre ali­men­ta­tion. Son goût étant peu pro­non­cé, elle amène une touche exo­tique dis­crète à tous vos plats, essayez !

16 mars 2013 | Mes brèves