L’affichage des calories est inutile !

Source : http://www.terrafemina.com

Article : Fast-food : l'affichage des calories est inutile.

Date de parution : 28.07.2013

Niveau de difficulté : Facile

Mes petites leçons, pour mieux com­prendre le décryp­tage : la balance calo­riquesucres rapides-sucres lents, obé­si­té, tis­su adipeux

Cet article de Terrafemina.com nous dit que « depuis plu­sieurs années, (…) plu­sieurs chaînes de res­tau­ra­tion rapide indiquent les calo­ries conte­nues dans leurs pro­duits. Mais selon une récente étude amé­ri­caine, ces infor­ma­tions n’in­ci­te­raient pas les consom­ma­teurs à man­ger plus équilibré. »

http://www.terrafemina.com/vie-privee/cuisine/articles/28828-fast-food-laffichage-des-calories-est-inutile.html

En effet, les grandes enseignes de la res­tau­ra­tion rapide, en vue de « redo­rer leur bla­son » enta­ché par les nom­breuses cri­tiques les accu­sant de par­ti­ci­per à l’embonpoint crois­sant de la popu­la­tion, ont ajou­té en plus des infor­ma­tions éner­gé­tiques (obli­ga­toires aux Etats-Unis), des pro­duits lai­tiers (bien sucrés !), des fruits, des salades et des cru­di­tés, ain­si que des bou­teilles d’eau à leurs menus. Mais cette action qua­li­fiée de « louable » par la rédac­trice de l’article, reste cepen­dant sans résul­tat sur le nombre de calo­ries, tou­jours exces­sif, ingé­ré par la clientèle.

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Alors, cette action est-elle réel­le­ment louable comme le pensent de nom­breuses personnes ?

Absolument pas ! Tout cela n’est que de la poudre aux yeux jetée à la face des consom­ma­teurs pour les ras­su­rer et leur faire prendre des ves­sies pour des lanternes.

Les res­pon­sables des grandes chaînes de la mal­bouffe connaissent par­fai­te­ment l’effet addic­tif de leurs menus sur les consom­ma­teurs, et savent très bien que les pro­duits « san­té » pro­po­sés ne sont là que pour sou­la­ger les consciences, et dédoua­ner les esprits de toute culpa­bi­li­té lors de l’achat des pro­duits phares tra­di­tion­nels. En choi­sis­sant une cru­di­té, les consom­ma­teurs pensent (pour la plu­part) équi­li­brer leur menu « frites-hamburger-sodas-crème glacée ».

La très grande majo­ri­té des per­sonnes qui poussent les portes de ces éta­blis­se­ments ne viennent pas pour les salades (à la sauce sucrée !) et les bou­teilles d’eau qu’il est pos­sible de se pro­cu­rer, mais pour sou­la­ger leur addic­tion consciente au goût chi­mique, et incons­ciente aux sucres rapides pré­sents en grande quan­ti­té dans les dif­fé­rents menus, ain­si que dans l’alimentation indus­trielle moderne en général.

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Tout cela est très savam­ment étu­dié, grâce à des moyens colos­saux, par des cher­cheurs de pointe, pour arri­ver au final à un seul résul­tat : faire consom­mer tou­jours plus.

Le prix attrac­tif des pro­duits vient asseoir cette stra­té­gie très fructueuse.

Parlons main­te­nant des calories :

– Tout d’abord, sachez que dans de nom­breux cas le nombre de calo­ries affi­ché est inexact, et que les erreurs consta­tées par les ser­vices de contrôle sont rare­ment à la défa­veur des enseignes (les pro­duits les plus calo­riques étant sous-estimés). Bizarre, vous avez dit bizarre ?

– Enfin, que cette poli­tique d’affichage des calo­ries n’apporte aucun résul­tat ne me sur­prend pas, car elle est tout sim­ple­ment inutile. Cela fait plus de huit décen­nies que les ins­tances médi­cales se sont four­voyées dans ce que j’appelle « l’illusion calo­rique », et que les méde­cins, les nutri­tion­nistes et les dié­té­ti­ciens sont for­més à comp­ter les calo­ries afin d’éviter les consom­ma­tions exces­sives et faire mai­grir « les gros » par la res­tric­tion calo­rique. Mais la sous-alimentation n’est jamais par­ve­nue à remé­dier aux pro­blèmes de poids. Si l’éternel conseil « man­ger moins et bou­ger plus » avait fonc­tion­né, le fléau du sur­poids et de l’obé­si­té n’existerait plus depuis bien long­temps. Or, il ne cesse d’augmenter.

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Tout cela n’est que fou­taise, perdre du poids de façon durable est une ques­tion de choix d’aliments et sûre­ment pas de calories.

Savez-vous qu’une même per­sonne peut prendre du poids avec 1800 calories/jour et en perdre en consom­mant 200 calo­ries de plus ? A par­tir de là, vous pou­vez déjà oublier la calculatrice.

En pous­sant plus loin, savez-vous que vous pou­vez prendre du poids en consom­mant uni­que­ment 1400 calo­ries de pain blanc et anni­hi­ler tout espoir de perdre les graisses sto­ckées dans quelques bour­re­lets, même en vous met­tant au jog­ging ? Alors que vous pour­riez perdre du poids avec 1400 calo­ries de graisse ali­men­taire, et sans courir ?

L’alimentation moderne de type fast-food, ou riche en sucres rapides, dérègle le sys­tème de régu­la­tion des graisses cor­po­relles et donc du poids. Les sen­sa­tions de faim et de satié­té deviennent anar­chiques ou mal res­sen­ties, les com­pul­sions ali­men­taires se mul­ti­plient, et le désto­ckage des graisses cor­po­relles devient qua­si­ment impossible.

La res­tric­tion calo­rique (et sur­tout la pri­va­tion de graisses ali­men­taires) n’arrange pas les choses et ins­talle d’autres dérè­gle­ments non moins pernicieux.

Retenez ceci :

- Pas ou trop peu de graisses ali­men­taires = pas de satié­té durable !

- On peut man­ger trop comme trop peu et pré­sen­ter des carences ali­men­taires impor­tantes, notam­ment en vita­mines A, E, D, et K.

Je le répète, c’est le choix des ali­ments qui importe, et dans cette optique, les œufs, le beurre, la crème, les viandes (même grasses), les pois­sons et les fruits de mer (sar­dines, harengs, maque­reaux, cre­vettes…), sont des priorités.L’obsession calo­rique, en plus de n’apporter aucune solu­tion aux per­sonnes sou­cieuses de leur poids, a créé des géné­ra­tions de per­sonnes mal­heu­reuses, dépres­sives, névro­sées et hypocondriaques.

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La socié­té amé­ri­caine est la cham­pionne du monde en comp­tage de calo­ries. A‑t-elle réglé un tant soit peu les pro­blèmes de poids ? Non !

Tout rentre dans l’ordre dès lors que l’on apporte à l’organisme l’ensemble des nutri­ments dont il a besoin, et qu’on lui épargne les élé­ments toxiques et per­tur­ba­teurs (enten­dez « sucres rapides »). Les sen­sa­tions de faim et de satié­té s’harmonisent, le cer­veau reçoit les bons mes­sages et ne vous tor­ture plus par des com­pul­sions ali­men­taires irré­pres­sibles. Les cel­lules grais­seuses gèrent par­fai­te­ment leur conte­nu sans l’aide de votre cal­cu­la­trice. Le poids n’est plus un pro­blème, il se gère automatiquement.

A ce stade, se faire plai­sir, à l’occasion, avec un ham­bur­ger « super maxi géant » de 2000 calo­ries n’a aucune consé­quence pon­dé­rale, car l’organisme aura retrou­vé toutes ses capa­ci­tés de régu­la­tion. De nom­breuses enseignes pri­vées pro­posent désor­mais des pro­duits de qua­li­té concoc­tés par de véri­tables cuisiniers.

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S’alimenter est un acte ins­tinc­tif, l’homme a vou­lu tout contrô­ler avec son intel­li­gence (qui s’apparente par­fois à de la bêtise), et cet hyper-contrôle a mené à une catas­trophe sanitaire.

Les seuls béné­fi­ciaires de cette dérive sont les lob­bies de la mal­bouffe, de l’ « allé­gé », des labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques, et la cohorte de cher­cheurs qui les sup­portent. Sans par­ler des ven­deurs de régimes.

Oubliez les calo­ries, et man­gez goûteux !